Faute de beaucoup te connaître,
Je ressens, j'analyse, j'ai l'intuition sur beaucoup de points mais surtout sur les gens,
Il y a 4 ans, je rencontre ton meilleur ami,
J'entends parler de toi,
J'entends ton prénom,
Richard,
L'intuition d'une belle personne derrière ce prénom,
Une personne calme,
Une personne bienveillante,
Une personne que j'aimerai connaître.
Le temps passe, je rencontre ton frère, Jimmy !
Déjà un bel aperçu de la véracité de mon intuition sur la famille Bonamy.
La vie avance,
L'éloignement que j'ai avec ton meilleur ami fait que des signes m'interpellent,
Une information me parvient,
Un décès,
Une femme,
Mon intuition me reprend,
Je pense Pierre, Jimmy, Richard, les Bonamy,
Sans même savoir,
Je vois juste,
Je sais,
Et n'ose pas sortir de mon trou,
La peine me prend aux tripes,
L'injustice,
Les pensées fusent vers vous tous,
Un par un,
Pendant des heures, des jours, des semaines, des mois et aujourd'hui encore,
Comme si moi même je perdais quelqu'un,
Ne pouvant pas soutenir ma moitié comme je l'aurai souhaité,
Je panse ma peine,
Mais ne cesse de penser.
La vie avance,
Et, je retrouve mon binôme,
La difficulté en pleine face de sa tristesse encore fraîche et fragile,
L'impuissance et la culpabilité me rongent de ne pas pouvoir soulager sa peine et celle de ses amis.
Je me raisonne mais garde ce goût amer de ne pas l'avoir rencontrée,
Puis tu entends de plus en plus parler de moi,
Et un jour, imprévu, une décision,
Il m'amène devant chez vous,
M'impose, moi, la timide que je suis, de rentrer,
M'amène dans une pièce,
Et là, un homme, tranquille, posé, devant sa télé,
Quel stress quand j'ai compris,
"Mais c'est Richard"
Mon cerveau chauffe : "je ne suis pas sous mon meilleur jour, qu'es ce qu'il va penser de moi, est-ce qu'il va m'apprécier"
Toi, calme et tranquille, comme mon intuition, aucun étonnement naturel.
Une courte visite qui me soulage bien,
Fait redescendre le stress et l'angoisse,
Les questionnements arrivent,
D'après Pierre, tu m'apprécies.
Vient ensuite un repas d'anniversaire,
Celui de Françoise et le mien,
Au restaurant, de belles photos,
Un peu plus détendue, on rigole ensemble,
Pierre me dit que tu m'adores,
Ouf soulagée, moi aussi !
La vie avance,
Surpriiiise,
On vient te voir,
On discute,
On rentre,
Les journées passent,
Les meilleurs amis s'appellent,
Et un jour, la nouvelle !
Abasourdie, l'étonnement, l'effroi, le désarroi pour les proches, l'impuissance face à l'injustice, le devoirs de soutien.
Ceci est un moment difficile pour eux,
Toi, tu n'es plus en souffrance et a retrouvé ton amour.
Promet moi de veiller sur ta famille et de leur envoyer des signes que tu es heureux et près d'eux.
J'aimerai tellement te dire tout cela de vive voix,
De te dire à quel point je ressens l'être de bonté que tu es, te prendre dans mes bras et te dire que ça va aller, que tu es une très belle personne, mais tu lira dans ton coin, en regardant toutes les personnes qui sont là pour t'honorer de leur amour.
Je n'ai pas pu te dire aurevoir mais je suis fière de pouvoir dire que je t'ai rencontré.
Laura